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LA
JEUNE BELGIQUE

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La Rédaction de la Jeune Revue emporte ses lares et émigre. Elle abandonne son titre. Elle se fait une virginité nouvelle.

Désormais nous nous intitulons : La Jeune Belgique, et nous paraissons deux fois par mois.

Nous faisons de la Littérature et de l’Art avant tout.

La Jeune Belgique ne sera d’aucune école. Nous estimons que tous les genres sont bons s’ils restent dans la modération nécessaire et s’ils ont de réels talents pour les interpréter.

Nous préférons le naturalisme de Daudet à celui de Zola ; celui-ci peut choquer parfois ; le premier, jamais.

Nous invitons les jeunes, c’est-à-dire les vigoureux et les fidèles, à nous aider dans notre œuvre. Qu’ils montrent qu’il y a une Jeune Belgique comme il y a une Jeune France, et qu’avec nous ils prennent pour devise : Soyons nous.

La Rédaction.

1er Décembre 1881.