Page:La Morlière - Les Lauriers ecclésiastiques.djvu/144

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noient ce réduit charmant ; enfin tout ne respiroit que l’amour & le plaisir dans ce lieu dangereux. Ces objets auquels je n’étois point encore accoutumé portoient une émotion dans tous mes sens, qu’il étoit aisé de remarquer. Hé bien, dit la Duchesse, après que nous fûmes placés, que dites vous de mon asyle, ne le trouvez-vous pas assez agréable, & ne vous inspire-t-il point l’envie de la retraite ? ah ! Madame lui répondis-je, en la regardant avec tendresse, à quoi me serviroit-il de vous dire tout ce que ce lieu m’inspire ! vous le condamneriez sans doute, & la façon dont vous avez reçu… Ah ! vous allez recommencer vos folies, s’écria la Duchesse, tenez je suis ce soit d’une humeur terrible, nous nous brouillerons inévitablement, vous allez sans doute vouloir des choses, dit-elle, en tâchant de rougir, & en postant la main devant