Page:La Morlière - Les Lauriers ecclésiastiques.djvu/148

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rompre si-tôt, & j’avois résolu de laisser à la Duchesse la satisfaction de la pousser jusqu’au bout. Ah ! quels plaisirs j’aurois goûté avec vous, m’écriai-je, en la renversant sur une bergere, & prenant avec elle les plus grandes libertés : mais non, ajoutai-je, votre cruauté vous dérobe tous ces plaisirs, pour vous laisser la satisfaction stérile de désespérer un amant qui vous adore ; je ne quittois point prise en parlant ainsi, j’avois écarté tout ce qui pouvoit me nuire dans l’habillement de la Duchesse, encore… ah ! finissez, s’écria-t-elle, lorsqu’elle sentit que j’en venois au même point où j’en étois demeuré la derniére fois, quelle conduite… vous êtes un singulier homme… vous querellez les gens… vous les trouvez injustes… déraisonnables…, & ensuite vous voulez… ah ! Monsieur… qu’est-ce que c’est que ces