Page:La Nézière - L'Extrême-Orient en images Sibérie, Chine, Corée, Japon, 1902.djvu/17

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blanc est le vade-mecum obligé de tout bon Moscovite, depuis le dernier des moujiks jusqu’au plus puissant des généraux ; et, par « généraux », j’entends désigner, selon la mode russe, tous les hauts fonctionnaires. D’ailleurs, le culte du samovar n’est pas le seul trait d’union entre les différentes classes de voyageurs : tous vont avec un égal empressement faire leurs dévotions et brûler des cierges devant l’icône dorée des salles d’attente.

Sur le quai, moutonne la foule des paysans coiffés de l’éternelle casquette et vêtus, été comme hiver, d’une touloupe fourrée ; des femmes en robe rouge vendent quelques douceurs œufs jadis frais, lait aigre de jument, poisson fumé ; à côté des orthodoxes, des Tatars, des Kirghizes musulmans ont quitté les troupeaux qui paissent dans le steppe pour regarder avec peut-être encore avec crainte le « convoi infernal traîné par le dragon de feu ».

Voilà huit jours que nous avons perdu de vue les

Cocher sibérien.

Femmes sibériennes se rendant au marché.

Un char rustique.jpg|100px]] Un char rustique.

Une famille en route pour Irkoustk.

En promenade.

Attelage sibérien : Fardier pour l’enlèvement des arbres.

Un charretier.