qualité d’ancien élève de l’école française, il parle correctement notre langue.
L’influence française est dominante en Corée et se retrouve partout. L’hôtel où je descends à Séoul est tenu par un compatriote. Les Français, au nombre d’une centaine, — missionnaires compris — forment la majorité des étrangers européens ; ils réussissent dans les affaires et occupent la plupart des postes officiels : ingénieurs des mines et des chemins de fer, professeurs, officiers instructeurs, magistrats. Notre langue est parlée correctement ; au télégraphe pour ne citer qu’un exemple on est salué par les employés d’un très correct « bonjour, monsieur ! ». C’est d’ailleurs un des nôtres qui a organisé le service postal et qui le dirige encore aujourd’hui.
Les temps sont bien changés, et l’on oublie sans peine qu’il y a vingt ans, des arrêtés interdisaient, sous peine de mort, aux étrangers l’accès de l’ « Empire du Matin Calme ».
— Séoul tout le monde descend !
Dans un cirque de montagnes aux sommets
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