Page:La Nuit merveilleuse ou le Nec plus ultra du plaisir, 1800.djvu/52

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Je sentis qu’on venait de m’ôter un bandeau de dessus les yeux, et ne vis point celui qu’on y mettait. Les desirs qui me consumaient d’autant plus fortement, que je les avais comprimés avec assez de soin, achevaient encore de mettre la dernière main à son ouvrage. Je fus frappé de la vérité du portrait ; madame d’Arbonne me parut la plus fausse de toutes les femmes, et je crus tenir l’être sensible. Je soupirai aussi, sans savoir à qui s’adressait ce soupir, sans démêler si le regret ou l’espoir l’avait causé. On parut fâ-