nouvelle Zélande, sans appercevoir ou des albatros, ou des coupeurs d'eau, des pintades, etc. ; ils fréquentaient chaque portion de l'Océan austral dans les latitudes les plus élevées : enfin nous ne découvrîmes absolument rien qui èût nous faire penser qu'il y eût quelque terre dans le parage où nous naviguions ». (Second Voyage de Cook, tome I, page 135 de l'original.)
Cette observation pourrait faire penser qu’on a peu d’espoir de trouver ces isles ou terres vues par les espagnols à 32 degrés de latitude, en les cherchant sur le méridien de 136 degrés à l’occident de Paris, puisque le capitaine Cook, étant par ce méridien, et à peu près sur le parallèle supposé de ces isles, n’a vu aucun oiseau, aucun signe de terre. On n’est cependant pas fondé à révoquer en doute leur existence ; et après avoir exposé les raisons qui doivent laisser une grande incertitude sur leur véritable position, l’on ne peut que s’en rapporter à M. de la Pérouse, de faire entrer ces raisons en considération dans la recherche qu’il fera de ces terres. On observera, en finissant cet article, qu’il est très-probable qu’elles sont plus dans l’ouest que 136 degrés à l’occident de Paris, puisque les espagnols les trouvèrent en revenant d’O-Taïti au Pérou, et qu’il aurait fallu qu’ils eussent pu faire mieux que le sud-est corrigé, avec les vents alizés du sud de la ligne, pour pouvoir remonter près de 22 degrés vers l’est, sur 14 degrés et demi seulement en latitude.