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PRÉLIMINAIRE.

la Pérouse céda par bonté aux instances du gouverneur Hearn ; il lui rendit le manuscrit, mais à la condition expresse de le faire imprimer et publier dès qu’il serait de retour en Angleterre. Cette condition ne paraît point avoir été remplie jusqu’à présent : espérons que la remarque qui en est faite, rendue publique, produira l’effet attendu, ou qu’elle engagera ce gouverneur à faire connaître si la compagnie d’Hudson, qui redoute qu’on ne s’immisce dans ses affaires et son commerce, s’est opposée à sa publication[1].

L’époque du rétablissement de la paix avec l’Angleterre en 1783, termina cette campagne. L’infatigable la Pérouse ne jouit pas d’un long repos ; une plus importante campagne l’attendait : hélas ! ce devait être la dernière. Il était destiné à commander l’expédition projetée autour du monde en 1785, dont les préparatifs se faisaient à Brest.

  1. L’anecdote qu’on vient de lire m’était inconnue, lorsque j’ai écrit la note qu’on verra, tome II. page 218.