Page:La Pléiade, 1921.djvu/147

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« Homme, descends sur ta terrasse,
Vois : le jour qui s'évanouit
Ôte ses bagues, et les passe
Aux doigts scintillants de la nuit.

La tendre lune vient de naître :
Le soleil, cher à ta raison,
Dorant les yeux de ta fenêtre,
Leur dit adieu sur l'horizon.

Sur le sable, chienne câline,
Avec un bruit timide et doux,
La mer, au bas de la colline,
Vient se coucher à tes genoux.... »