Page:La Plume - Félicien Rops et son œuvre, 1897.djvu/11

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Cette publication n’a pas été faite à l’usage exclusif de l’iconophile, qu’elle renvoie, du reste, pour l’examen descriptif des pièces et la collation des états, aux trois catalogues dressés amoroso par le judicieux Ropsiste de la première heure, Eugène Rodrigues. Elle a pour but de donner un aspect général de l’œuvre de Félicien Rops et de faire justice ainsi d’une ignare et jadis coutumière imputation de pornographie à son sujet.

Établir un aperçu d’ensemble d’un tel œuvre constituait, en raison des formes multiples du génie de l’artiste, travail complexe.

Quel meilleur mode pour le réaliser que la collaboration des divers écrivains de marque sollicités par le talent si merveilleusement varié de Rops ; l’appui que donne à leurs commentaires les reproductions nombreuses parsemées en ce recueil (reproductions choisies parmi les pièces les plus caractéristiques du Maître) et la table, enfin, qui termine ce volume et que nous avons essayé de rendre assez complète et pratique en sa brièveté, pour suffire comme guide iconographique initial. Celle-ci donnera, mieux peut-être qu’aucune monographie, l’impression sommaire mais nette du prodigieux travail accompli sur le cuivre ou la pierre, par un grand artiste, au cours d’une carrière de quarante années.

E. D.

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