Page:La Révolution surréaliste, n07, 1926.djvu/11

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POÈMES

stands presque complèllunuit obscurs. Dans Pnmbrg, un distingue vaguement d’hier-mus uvions construits en forme de têtes dï-isvailx. ces têtes d’oiseaux onl le hue grand uuveri ; c’est [ont au [and de la gorge, étrange espace nocturne où seules deux ou trois lumières luiseni comme des esearlxiurles, que se tient le pilntc. La voûte du Crâlll- (haute u peu près comme une maisvn de six étages) esl une coupole de tuile et doit servir de parachute ûci coin se nonune Il montgolfière r).

Nnlls irnvuns pus encore très peur (il esi vrni que certaines alttactinlls que l’uu nous livujt dites assez inquiétantes ne inneiionnnu pull). mais plus lulu le lpeclucle rlevienl plus effrayant, ll y a comme au Musée Grévin des personnages ue cire qui une l’air d’aire vivnni s, mais aussi des personnages vivants qui on : l’air (Pitre en cire. Ce sont las bagnards. lls subissent des supplices horribles. Partnul. j’aperçois des chevalets, des hrodequills, des gibets, des rou s chargées de cuduvres. des piloris, des esenliers remplie de membres dépe- eés et toutes aimes d’instruments de iorlure qui nie font penser ullx Prisons de Plrallêse. Dnns In dernière salle, enlin, des lxnlrrciulx. vèlus de blouses blanches dissèqucnt du llu mules vivants.

Nous snrlnns Mors du Musée et. nous nous ernlierquons sur un sli-zinler, nllll de visiter le reste du bagne. Un illsl ruinent qui resscmhlc u un niveau d’eau csl pince au centre du puut, à chu : de la boussole. Un long tube vertical


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le lait. enmmrlniqurr avec la mer et il in ique, mieux que in ligne de nuuuison, comment normalement le linteau dnil e tenir sur l’eau. une dénivcllzùinn serait le signeqne le navire prend l’eau en qu’ulli : [une tempère le menace.

Nous sommeil un milieu l-rune laule u_nl su mmpose iflinmllles. de lemmes, d’enfants et (minimaux, Le bateau a déjà gagné le large. quand une panique épouvnnlable se produit. Le niveau d’eau s’est u allai !- D, ne qui indique que, nous nliuns wmhrnr Tous les pnssugers se jeuenl. pnrñessus hurd et. migre les ellorts qu’ils (ont pour snrnager. ne tardent pas à se noyer. fcperldmit, mu fiancée et moi. nous gardons notrr- snugvlruid ni restons sur le bateau qui, innigns une grave voie d’eau c ! lu Lulupête. parvienl regagne : la rive, nnns rumcnnnt d terre sains c : saufs.

on nous félicite de noire courngc ei nu nous ninnirn. nuns le euiulugne du Mus/ce, une gra- vure burlesque rPun llrliMe inconnu, rcprému » rulll un accident semblable arrivé quelque temps auparavant il un bateau de la même cuulpnglie. le vais des eens qui iunleni de se sauver d la linge, des (ËPKIVLN, et, lloliuiu d la surface du Peau. des sortes du.- lrñpieds relis vers que je prends pour des kuuguru us. Mai Jrlpprulds que ce sonl en roalile des elle » vuux qui mlll toniliis d l’eau in tête la pre— miève et se sont lmv . Leurs queues et leurs membres pflslêriellï l-n dis émerge-ni senlr, et. c’esl cela que je prenuir pour des lrepieils.




POÈMES

poèmes A ILA lilivsrlélllsusl :

0 DOULEURS DE UAMOUR !

0 liaulmml de Pamowl ’

Comma voua m7123 mceuaires ct IJDTWIIW vaux vrüétcs chères.

Mes yzua : qui se fermmw sur des larmes

mmginatns, mas mains qui se tende/u « alla cellier : ‘nm : le vide.

J ‘ai rêve’ cette nui ! de paysage : imam/w’ : et d’aventures dangereuses aussi bien du

point (la me (le la mort que du pnim de vue de la vie

qui sont aimai la point de vue dl : Vamflur. Au réveil vous étiez présentes, ô douleurs

(la Pallium, û muses du désert, â musa m-igmlltza.

Mou rire zt ma juin lin mixlulliaznt amour dl : vous. ("est vain fard, N031 autre paurln, des ! votre rougll, (Vus ! vntrc 811L‘ de peau rlc SEYIHVM, fins ! vu : bru (le soin

c ! c’en auvlli cn 71m‘ : 711i mm Pareille et llz ‘nu/pu, à la lmiîssalzcc du cou

äcst antre pantalon de unie et autre fine chemise

et vatre manteau lie fauwures

valre venin rlnld

645i mil rire ct lues faits

1ms- pieds