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pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts.

  1. C’est lui qui nous a délivrés et qui nous délivrera d’une telle mort, lui de qui nous espérons qu’il nous délivrera encore,
  2. vous-mêmes aussi nous assistant de vos prières, afin que la grâce obtenue pour nous par plusieurs soit pour plusieurs une occasion de rendre grâces à notre sujet.
  3. Car ce qui fait notre gloire, c’est ce témoignage de notre conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu, non point avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu.
  4. Nous ne vous écrivons pas autre chose que ce que vous lisez, et ce que vous reconnaissez. Et j’espère que vous le reconnaîtrez jusqu’à la fin,
  5. comme vous avez déjà reconnu en partie que nous sommes votre gloire, de même que vous serez aussi la nôtre au jour du Seigneur Jésus.
  6. Dans cette persuasion, je voulais aller d’abord vers vous, afin que vous eussiez une double grâce ;
  7. je voulais passer chez vous pour me rendre en Macédoine, puis revenir de la Macédoine chez vous, et vous m’auriez fait accompagner en Judée.
  8. Est-ce que, en voulant cela, j’ai donc usé de légèreté ? Ou bien, mes résolutions sont-elles des résolutions selon la chair, de sorte qu’il y ait en moi le oui et le non ?
  9. Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n’a pas été oui et non.
  10. Car le Fils de Dieu, Jésus Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous, par moi, et par Silvain, et par Timothée, n’a pas été oui et non, mais c’est oui qui a été en lui ;
  11. car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui ; c’est pourquoi encore l’Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu.
  12. Et celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu,
  13. lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit.
  14. Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c’est pour vous épargner que je ne suis plus allé à Corinthe ;
  15. non pas que nous dominions sur votre foi, mais nous contribuons à votre joie, car vous êtes fermes dans la foi.

2 Corinthiens 2

  1. Je résolus donc en moi-même de ne pas retourner chez vous dans la tristesse.
  2. Car si je vous attriste, qui peut me réjouir, sinon celui qui est attristé par moi ?
  3. J’ai écrit comme je l’ai fait pour ne pas éprouver, à mon arrivée, de la tristesse de la part de ceux qui devaient me donner de la joie, ayant en vous tous cette confiance que ma joie est la vôtre à tous.
  4. C’est dans une grande affliction, le cœur angoissé, et avec beaucoup de larmes, que je vous ai écrit, non pas afin que vous fussiez attristés, mais afin que vous connussiez l’amour extrême que j’ai pour vous.
  5. Si quelqu’un a été une cause de tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, c’est vous tous, du moins en partie, pour ne rien exagérer.
  6. Il suffit pour cet homme du châtiment qui lui a