Page:La Sainte Bible, trad. Segond.djvu/655

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Comprends-tu le balancement des nuées, les merveilles de celui dont la science est parfaite ? Sais-tu pourquoi tes vêtements sont chauds quand la terre se repose par le vent du midi ? Peux-tu comme lui étendre les cieux, aussi solides qu’un miroir de fonte ? Fais-nous connaître ce que nous devons lui dire ; nous sommes trop ignorants pour nous adresser à lui. Lui annoncera-t-on que je parlerai ? Mais quel est l’homme qui désire sa perte ? On ne peut fixer le soleil qui resplendit dans les cieux, lorsqu’un vent passe et en ramène la pureté ; Le septentrion le rend éclatant comme l’or. Oh ! que la majesté de Dieu est redoutable ! Nous ne saurions parvenir jusqu’au Tout Puissant, grand par la force, par la justice, par le droit souverain : Il ne répond pas ! C’est pourquoi les hommes doivent le craindre ; il ne porte les regards sur aucun sage. ==

Job 38 ==
L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit : Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence ? Ceins tes reins comme un vaillant homme ; je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire, alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? Qui a fermé la mer avec des portes, quand elle s’élança du sein maternel ; quand je fis de la nuée son vêtement, et de l’obscurité ses langes ; quand je lui imposai ma loi, et que je lui mis des barrières et des portes ; quand je dis : Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au delà ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? Depuis que tu existes, as-tu commandé au matin ? As-tu montré sa place à l’aurore, pour