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UN SOUPER DE D’HOLBACH.
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(CONTE PHILOSOPHIQUE),
Qu’ils étaient délicieux les petits soupers du baron d’Holbach ! qu’il y avait de plaisir, de volupté même dans ces causeries philosophiques où l’on parlait de tout et souvent de rien, où l’on fêtait en famille les perdrix rouges du baron et ce nectar de vieille date que le malicieux amphytrion versait à plein verre aux convives, quand il voulait rire dans sa barbe de la philosophie humaine.
