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Origines celtiques ? Fallait-il, lorsqu’on avait l’air de lui rendre justice, lorsqu’il remplaçait l’éloquent doyen de notre Faculté, fallait-il lui préparer une injustice aussi grande que celle dont il est la victime ? À quoi serviront désormais de nobles et fatiguants services rendus à l’Université ? Croit-on exciter le zèle des professeurs, en les surchargeant, en augmentant le nombre de leurs leçons ? Le temps et l’expérience se chargeront de répondre. Mais si de misérables rivalités privent MM. Varin et Lehuérou de l’avancement qui leur était dû, nous autres, qui ne partageons pas ces mauvaises passions, nous autres qui leur devons untribut de reconnaissance pour le plaisir et l’instruction solide qu’ils nous ont donnés, nous leur disons qu’autant qu’il sera possible à notre faible voix d’être entendue, rien ne l’empêchera de s’élever contre ce qui n’est pas l’exacte justice. Messieurs les hauts placés du Conseil universitaire peuvent s’endormir à voter des changements qui ne les dérangeront en rien ; ils peuvent céder complaisamment aux utopies plus ou moins extravagantes qui leur sont soumises ; mais ils devraient veiller à ce que des hommes distingués, des hommes qui portent avec eux l’assentiment général, ne fussent pas aussi mal traités que viennent de l’être MM. Varin et Lehuérou, et surtout ce dernier, à qui l’on donne pour prix de ses efforts neuf leçons de collége par semaine ; car, si notre doyen n’a pas été appelé à une position plus élevée, il lui reste toujours l’espérance qu’un nombreux public viendra assister aux études qu’il fera de l’époque mérovingienne. Les véritables amis de la science se réuniront aussi autour de M. Delaunay ; il continue l’histoire de la littérature française. Montaigne sera le sujet de ses leçons ; et pour ceux qui l’ont entendu, pour ceux qui savent combien il met de conscience et de grâce dans ses entretiens, ce sera un sujet de redoubler de zèle et d’exactitude. Le spi-