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SAPHO, DOMPTEUSE

— Et tu veux bien ?… Nous aurons d’inoubliables extases ; car, moi aussi, je te trouve aimable et charmant… Ce n’est pas pour rien que tu viens m’applaudir chaque soir.

— Non, ce n’est pas pour rien.

— Alors ?…

— Alors, pardonne-moi, Sapho.

— Te pardonner ?… Je ne saisis pas.

— J’ai fait un pari avec des camarades.

— Un pari ?…

— Oui… et j’ai engagé une forte somme.

La dompteuse ne riait plus.

— Tu as parié…

— Que Mirah finirait par te dévorer !…

— Oh !…

— Et c’est pour cela que je venais chaque soir…