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LA VIE LITTÉRAIRE.

cervelles, en poésie romanesque et touchante. N’en doutez pas, il y aura des femmes, des femmes charmantes, qui trouveront cela beau et qui en pleureront. Eh bien, je ne leur en ferai pas un reproche. Je les louerai, au contraire, de leur candeur et de leur simplicité. Il faut aussi que les pauvres d’esprit aient leur idéal. N’est-il pas vrai que les figures de cire, exposées aux vitrines des coiffeurs inspirent des rêves poétiques aux collégiens ? Or, les romans de M. Georges Ohnet sont exactement, dans l’ordre littéraire, ce que sont, dans l’ordre plastique, les têtes de cire des coiffeurs.