Page:La Voix du peuple, ou les Républicaines de 1848, 1848.djvu/77

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Chaque joue est sillonnée,
Soit en long, soit en travers,
La troupe indisciplinée
Ne connaît pas de revers ;
Car, dans notre corps savant,
Qui dit soldat, dit pratique.
 Ho ! etc.

Chef de la tribu perfide,
Qu’Ab-el-Kader soudoya,
Monte ton coursier numide
Si tu crains la razzia,
Surtout, fais passer devant
Ta sultane et ta barrique.
 Ho ! etc.

Nous venons, sans plus d’entraves,
Pour régler d’anciens écots ;
Vous allez danser, mes braves,
La danse des moricauds ;
C’est nous qui, dorénavant,
Vous fournirons la musique.
 Ho ! etc,

Mais déjà de la bataille
On fait résonner les cors,
Notre drapeau de mitraille
Est criblé comme nos corps ;
La mort souffla bien souvent
Sous cette sainte relique.
 Ho ! etc.

Sous ces climats délétères,
Jetés par un coup du sort,