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LETTRES ÉPISCOPALES.


des fruits aussi durables qu’abondants. C’est en particulier le désir ardent de celui qui a l’honneur d’être votre ancien élève et dévoué serviteur en Notre Seigneur.

« † Charles, Évéque du Mans. »

« Monsieur l’Abbé,

« Je regrette bien vivement que des occupations pressantes et des voyages que j’ai été forcé de faire ne m’aient pas permis, comme je l’aurais désiré, de vous remercier plus tôt de l’envoi que vous avez bien voulu me faire d’un exemplaire de votre traduction française du Nouveau Testament. Je vous prie d’excuser ce retard, qui n’a pas dépendu de moi, et d’agréer mes sincères remerciements.

« La tâche que vous avez entreprise, monsieur l’abbé, en traduisant la Bible, est assurément pleine de difficultés ; mais nul mieux que vous ne pouvait en triompher. Les études si savantes et si approfondies que vous avez faites sur la sainte Écriture vous faciliteront votre nouveau travail; il nous manque en effet une bonne traduction de la Bible ; vous saurez combler cette lacune vraiment regrettable. Je suis, pour ma part, bien satisfait de ce que j’ai lu de votre traduction du Nouveau Testament, et je ne saurais trop vous engager à continuer la publication des autres parties de la Bible.

« Veuillez, etc. « † Alexandre, Évéque de Nantes. »


« Cher Monsieur l’Abbé,

« J’ai reçu avec beaucoup de reconnaissance le volume que vous avez bien voulu m’envoyer ; je vous remercie et vous félicite d’avoir conduit à bonne fin cette entreprise, mais surtout d’avoir obtenu à Rome un témoignage aussi rare, sinon unique, de la plus grande et de la plus honorable approbation; nul doute qu’il n’y ait là une garantie certaine de succès et un gage de la bénédiction divine sur votre œuvre.

« Je ne manquerai pas, dans l’occasion, de parler de votre traduction et de la recommander, puisque vous avez obtenu une approbation qui suffit à tout et au delà.

« † J. M., Cardinal-Archevêque de Paris. »

« Monsieur l’Abbé,

« Je vous prie de recevoir mes remerciements et mes félicitations pour votre traduction du Nouveau Testament et pour les notes aussi pieuses que savantes dont elle est accompagnée.

« Obligé jusqu’ici de travailler avec des traductions défectueuses, quelquefois même peu sûres, nous sentons, en France mieux qu’ailleurs, tout le prix d’un travail comme le vôtre, et ce que vous avez donné au public augmente son désir de posséder le reste ; continuez donc avec courage. Quand cette grande œuvre sera menée à bonne fin, vous aurez bien mérité de l’Église ; en attendant, agréez mes compliments, ainsi que l’assurance du respectueux attachement avec lequel je suis,

« Votre tout dévoué serviteur et ami,

« † René, Évéque de Quimper. »