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NOTICE


I



Il n’est pas de période, dans l’histoire de notre littérature lyonnaise, aussi prospère, aussi féconde en œuvres et, pour tout dire, aussi brillante que celle qui s’étend des premières années du XVIe siècle à 1562, date de la publication du Microcosme de Maurice Scève et de la révolte des protestants à l’aide des troupes du baron des Adrets.

M. Ferdinand Brunetière, un des rares critiques officiels qui aient daigné s’occuper de l’école lyonnaise, a donc eu raison d’écrire : « On exagérerait à peine si l’on disait de la ville de Lyon qu’elle était vraiment alors (vers le milieu du XVIe siècle),