Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/119

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Scène IV

Les Mêmes, CLÉMENCE.
CLÉMENCE, entrant par le premier plan, à gauche. Elle est habillée et tient un flacon d’éther à la main.

Jenny va mieux…

JULES, à part.

Elle !

CLÉMENCE.

Elle s’est trouvée indisposée au milieu de la nuit… Je lui ai fait respirer de l’éther… Ça n’a rien été… Je n’ai pas prévenu mon mari… À quoi bon l’inquiéter ? (Courtevoil ronfle.) Oh ! comme il dort ! Allons ! couchons-nous ! (Elle se dirige vers l’alcôve.)

JULES.

Madame… un mot…[1]

CLÉMENCE, effrayée.

Vous, ici ?… (Réveillant Courtevoil.) Monsieur Ginginet ! monsieur Ginginet !

COURTEVOIL.

Est-ce que ça ne va pas finir ?

CLÉMENCE, poussant un cri.

Ah ! le capitaine ! (Elle se sauve derrière les rideaux, qu’elle referme.)


Scène V

Les Mêmes, GINGINET.
GINGINET, entrant du premier plan, à droite.

Je ne sais pas où est passée ma femme !

CLÉMENCE, derrière les rideaux.

Je suis là, mon ami…

GINGINET, ouvrant les rideaux de l’alcôve.

Comment !… et tout à l’heure c’était le capitaine… Madame, m’expliquerez-vous ?… (Il la fait sortir des rideaux.)[2]

  1. Clémence, Courtevoil, Jules.
  2. Courtevoil, Clémence, Ginginet, Jules.