Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/143

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JENNY, furieuse, cherchant à reprendre ses pelotons.
I want my wool… give me back my wool ! ?
Je veux ma laine, rendez-moi ma laine !
GINGINET.

Toi, fiche-nous la paix ; il s’agit de l’honneur… (Tous se mettent à dévider les pelotons.)

LUCIEN, qui a dévidé son peloton, montrant un papier.

Ah ! le voilà ! (Lisant.) « Messieurs, l’homme éminent que je viens représenter et dont nous pleurons l’absence… »

BERNARDON.

Hein ? mon discours !

JULES.

Ah ! saprelotte !

BERNARDON, à Jules.

M’expliquerez-vous, monsieur.

CLÉMENCE qui a dévidé.

Ah ! le voilà !

JULES, bas à Clémence.

Mangez-le !

CLÉMENCE, lisant.

« Mademoiselle Potin, nourrice, tous les deux ans, à Bischwiller. »

GINGINET.

Nom d’une bobinette ! l’adresse de la nourrice !

CLÉMENCE.

Et de votre écriture, monsieur !

JULES, à Clémence.

C’est infâme !