Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/95

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TAPIOU, le lui donnant.

Voilà ! (À part.) Qu’est-ce qu’il va faire. (Courtevoil coupe sur la table la partie du cigare allumée. À part.) Bien ! il a coupé la nappe.

COURTEVOIL, à Clémence, galamment.

Pour la beauté, on ne recule devant aucun sacrifice.

CLÉMENCE, le saluant.

Merci, capitaine.

COURTEVOIL, à part.

Bégueule ! (Il serre le reste de son cigare dans son étui en fer-blanc.)

TAPIOU, à part.

Jusqu’à présent, cette petite soirée se passe très-bien.

JULES, à Tapiou.

Monsieur le Chef ! monsieur le Chef ! combien devons-nous rester ici ?

TAPIOU, passant entre Courtevoil et Ginginet.

Trente-cinq minutes d’arrêt.

COURTEVOIL.

Tu m’as dit vingt-cinq.

TAPIOU.

Il y a dix minutes de cela.

COURTEVOIL.

Eh bien ?

TAPIOU.

Dix et vingt-cinq font trente-cinq.

COURTEVOIL.

C’est juste. (Tapiou remonte près de la table au fond.)

GINGINET, à Jules.

Comment vous trouvez-vous ?

JULES.

Bien faible.