Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/275

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Edgard, l’apercevant et saisissant la bassinoire.

Ah ! merci, je la cherchais.

Veauvardin, tenant toujours le manche.

Laissez-moi, monsieur.

Il se dirige vers la porte d’Edgard.

Edgard.

Où allez-vous ?…

Veauvardin.

Dans votre chambre, monsieur !

Edgard, très effrayé.

Non ! Elle n’est pas faite !… Demain !…

Veauvardin.

Laissez-moi, monsieur… Laissez-moi !

Ils se débattent, la bassinoire reste dans les mains d’Edgard et le manche dans celles de Veauvardin, qui entre dans la chambre en trébuchant.


Scène XXI

Edgard ; puis Florestine
Edgard, jetant la bassinoire dans la cheminée et tombant dans un fauteuil.

Patatras !… tout est perdu !… Il va la voir… Quelle journée ! la tête me tourne !… (Florestine sort du salon à droite, avec un plateau.

Il jette un grand cri en apercevant Florestine.) Ah !… comment ! toi ? tu n’es pas là… et lui !… Embrasse-moi. (Changeant d’idée.) Non ! ça ne serait pas convenable.