Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/286

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Edgard, bas.

Florestine, je t’en supplie !

Veauvardin, à Florestine.

Quel est donc le monstre d’homme qui a pu trahir une jolie fille comme toi ?

Florestine.

Ah !… vous voulez le savoir ?…

Edgard, exaspéré et hors de lui.

Florestine !… Je vous défends !…

Mouvement général d’étonnement.

Florestine, à part.

Ah !… il me défend !… (À Veauvardin.) Tenez ! voilà son portrait.

Edgard, à part, tombant sur une chaise.

V’lan !… ça y est !

Veauvardin, indigné.

Le portrait !… dans le septième tiroir !… Mon gendre, c’est donc vous ?

Edgard.

Elle n’est pas lucide.

Tous.

Qu’y a-t-il ?

Veauvardin, avec éclat.

Il y a que mon gendre, dont voici le portrait… (Regardant le portrait.) Tiens ! c’est un pompier !…

Tous.

Hein ?

Florestine, à part.

Pristi ! je me suis trompée de poche !

Edgard, bas à Florestine, un peu vexé.

Mademoiselle… que signifie ce pompier ?