Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/417

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Tourterot.

Vingt-deux ares trente-trois centiares… ce qui nous donne…

Camille, revenant à eux.

Bien du mal pour me cacher une chose que je sais parfaitement.

Poupardin.

Et quoi donc, s’il vous plaît, ma fille ?

Camille.

Ne faites donc pas le discret : ma tante m’a tout dit avant de partir… Je sais qu’il s’agit d’un mari.

Tourterot.

C’est nous qui posions… Elle est bonne, je la trouve bonne, la petite.

Poupardin.

Comment ? ta tante… ! Ah ! c’est mal, je vitupère son indiscrétion… Enfin, monsieur, nous pouvons nous ouvrir, maintenant qu’elle sait tout.

Tourterot.

Ouvrons-nous, ça me chausse.

Poupardin, à part.

Cet homme a une façon d’exprimer sa pensée qui confond mon intellect.

Tourterot, à Camille.

Primo, d’abord, et d’un, j’ai l’honneur de vous présenter votre futur beau-père, un petit gris qui n’est pas encore trop déchiré, comme vous pouvez voir.

Camille.

Ah ! c’est M. votre Fils…

Tourterot.

Lui-même… un amour d’homme… Vous m’en direz des nouvelles