Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/86

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Fadinard, à part.

Ah çà ! qu’est-ce qu’il me chante ?… (Haut.) Pardon… s’il n’y a pas d’indiscrétion, je désirerais parler à madame la baronne.

Achille.

C’est prodigieux, mon cher… vous n’avez pas le moindre accent…

Fadinard.

Oh ! vous me flattez…

Achille.

Ma parole ! vous seriez de Nanterre…

Fadinard, à part.

Ah çà ! qu’est-ce qu’il me chante ?… (Haut.) Pardon… s’il n’y a pas d’indiscrétion, je désirerais parler…

Achille.

À madame de Champigny ?… Elle va venir, elle est à sa toilette.. et je suis chargé de la remplacer, moi, son cousin, le vicomte Achille de Rosalba.

Fadinard, à part.

Un vicomte !… (Il lui fait plusieurs saluts, à part.) Je n’oserai jamais marchander un chapeau de paille à ces gens-là !…

Achille, l’appelant.

Dites donc ?…

Fadinard, allant à lui.

Monsieur le vicomte ?…

Achille, s’appuyant sur son épaule.

Qu’est-ce que vous penseriez d’une romance intitulée Brise du soir ?

Fadinard.

Moi ?… mais… Et vous ?

Achille.

C’est plein de fraîcheur… On fait les foins… un jeune pâtre…