Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/156

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Caboussat.

C’est une tâche.

Poitrinas.

Alors, j’ai fait des recherches… que je vous communiquerai… Gabius Lentulus a dû passer par ici…

Caboussat.

Vraiment ?… Gabius… Lin… turlus… Vous en êtes sûr ?

Poitrinas.

Certain !… N’en parlez à personne.

Il remonte.

Caboussat.

Soyez donc tranquille.

Poitrinas.

Mais je suis venu encore pour un autre motif… Mon fils Edmond a vu cet été mademoiselle Blanche à Etampes… Il a conçu pour elle un sentiment ardent mais honorable… et je profite de l’occasion de mes fouilles pour vous faire une ouverture de mariage.

Caboussat.

Mon Dieu !… je ne dis pas non… mais je ne dis pas oui… Il faut que je consulte ma fille…

Poitrinas.

C’est trop juste… Edmond est un bon jeune homme, affectueux, rangé, jamais de liqueurs… excepté dans son café…

Caboussat.

Le gloria…

Poitrinas.

Cent trente mille francs de dot…

Caboussat.

C’est à peu près ce que je donne à Blanche.