Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/158

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Caboussat, lisant.

Son image emplit ma vie et trouble mes rêves…"

Poitrinas, à part.

Rêves… r-a-i… (Haut.) C’est atroce, n’est-ce pas ?

Caboussat.

Quoi ?

Poitrinas.

Enfin, je devais vous le dire ; maintenant, vous le savez.

Caboussat.

Je sais qu’il adore ma fille.

Poitrinas.

Oui, mais contre toutes les règles… Voyez, décidez… Je vais faire une petite inspection dans votre jardin… il m’a semblé reconnaître un renflement de terrain… ça sent le romain… À bientôt.

Il sort par le fond.


Scène IX

Caboussat ; puis Blanche
Caboussat, mettant la lettre dans sa poche.

De quel diable de défaut a-t-il voulu me parler ? (Blanche paraît habillée.) Tiens ! tu as fait toilette ?… tu vas sortir ?

Blanche, revenant par le premier plan à droite.

Oui, je dois, depuis longtemps, une visite à notre voisine, madame de Vercelles… C’est une famille très portée pour ton élection…je prendrai la voiture.