Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/207

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HENRIETTE, à part.

Lui !

Léonce va près de sa belle-mère.
TIBURCE.

Bonjour, mon oncle… bonjour, Léonce… (saluant Henriette avec réserve.) Ma tante…

BLANDINET.

Ah çà ! que deviens-tu ? je ne t’ai pas vu depuis le jour de l’an… autrefois, tu ne sortais pas d’ici…

TIBURCE, embarrassé.

C’est vrai, mon oncle, mais, vous savez, les occupations… je travaille beaucoup…

BLANDINET.

Ah !

TIBURCE.

Oui, énormément. (Changeant de ton.) Papa n’est pas arrivé ?

BLANDINET.

Pas encore, nous l’attendons.

TIBURCE.

Il m’a donné rendez-vous ici.

BLANDINET.

Sans cela, tu ne serais pas venu… Oh ! j’ai à te gronder… mais tout à l’heure… Plusieurs personnes m’attendent… tiens compagnie à ta tante… Viens, Léonce… C’est bien convenu… je dirai que ça te regarde…

Il sort avec Léonce par la gauche.