Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/209

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TIBURCE, faisant mine de l’embrasser.

Voulez-vous permettre ?…

FRANÇOIS, l’arrêtant.

Un instant !… causons… Le travail ?

TIBURCE.

Bon !

FRANÇOIS.

La conduite ?

TIBURCE.

Excellente.

FRANÇOIS.

Les mœurs ?

TIBURCE.

irréprochables.

FRANÇOIS.

C’est bien… embrasse-moi. (Ils s’embrassent. — À part.) Voilà comme il faut mener les enfants !

TIBURCE.

Et tout le monde va bien à Elbeuf ?

FRANÇOIS.

Pas mal… la cotonnade languit, mais la draperie se ranime… (À lui-même avec énergie.) Oh ! nous finirons par les battre à plates coutures !

TIBURCE.

Qui ça ?

FRANÇOIS.

Eh bien, les Anglais !… Je viens de monter quinze nouveaux métiers… pour les vexer ! hein !… Où est mon frère ?