Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/211

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FRANÇOIS.

C’est gentil… fais-les-moi voir…

TIBURCE.

Je ne les ai pas sur moi.

FRANÇOIS.

Tu sais ce que je t’ai dit… Quand tu auras des économies… je suis là… envoie-les-moi.

TIBURCE.

Oui, papa.

FRANÇOIS.

Je t’ai promis dix pour cent d’intérêts… pour t’encourager… mais je n’ai encore rien vu venir.

TIBURCE.

Plus tard… cette année, je me suis meublé…

FRANÇOIS.

Ah !… j’irai demain matin voir ton mobilier.

TIBURCE.

Et puis j’ai acheté une montre en or… avec la chaîne, (Montrant.) Voici…

FRANÇOIS.

Une montre à Paris ! C’est inutile !… il y a des horloges !


Scène VIII.

Les Mêmes, BLANDINET et LÉONCE.
BLANDINET, entrant et à son fils.

Je te dis qu’ils ont raison… ils ne doivent pas payer les portes et fenêtres !