Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/23

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MADAME PERRICHON

Et moi, je ne tiens plus sur mes jambes !

PERRICHON

Eh bien, asseyez-vous. (Indiquant le fond à gauche.) Voilà des bancs… Vous êtes bonnes de rester plantées là comme deux factionnaires.

MADAME PERRICHON

C’est toi-même qui nous a dit : « Restez là ! » Tu n’en finis pas ! tu es insupportable !

PERRICHON

Voyons, Caroline !

MADAME PERRICHON

Ton voyage ! j’en ai déjà assez !

PERRICHON

On voit bien que tu n’as pas pris ton café ! Tiens, va t’asseoir !

MADAME PERRICHON

Oui, mais dépêche-toi !

Elle va s’asseoir avec Henriette.

Scène VI


Perrichon, Majorin
MAJORIN, à part.

Joli petit ménage !

PERRICHON, à Majorin

C’est toujours comme ça quand elle n’a pas pris son café… Ce bon Majorin ! c’est bien gentil à toi d’être venu !