Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/246

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FRANÇOIS.

Des dettes ?…

TIBURCE.

Oh ! pas beaucoup… douze mille francs…

FRANÇOIS.

Douze mille francs de dettes ?… (Avec véhémence.) Tu diras de ma part à ton client que c’est un polisson…

TIBURCE.

Permettez, il a pour excuse…

FRANÇOIS.

Il n’y a pas d’excuses… un jeune homme qui a un père… qui appartient à une famille respectable… et qui se vautre dans la fange de l’emprunt… ne peut être qu’un polisson !

TIBURCE.

Mais…

FRANÇOIS, avec colère.

Voyons ! est-ce ton avis, oui ou non ?

TIBURCE.

Oui !… c’est un… polisson !

FRANÇOIS.

Ah !

TIBURCE, à part.

Décidément je ne lui parlerai pas de la chose aujourd’hui.

FRANÇOIS.

Si un pareil malheur t’arrivait..

TIBURCE.

Eh bien !