Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/322

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Malingear.

Alors, c’est un examen.

Madame Malingear.

Ils désirent nous connaître avant d’aller plus loin… C’est bien naturel.

Alexandrine, entrant.

Madame, il y a là une dame qui demande à parler au propriétaire pour l’appartement du troisième.

Malingear, Madame Malingear, Emmeline.

C’est elle !

Madame Malingear, vivement.

Attendez ! (À Alexandrine.) Vite ! mon bonnet à fleurs, mon bonnet de soirée.

Alexandrine.

Tout de suite !

Elle disparaît.

Madame Malingear, à Emmeline.

Ote ce tablier… Mon Dieu, que tu es mal coiffée !… Je vais refaire tes boucles.

Malingear, étonné, à part.

Qu’est-ce qui lui prend ?

Alexandrine, rentrant.

Voilà le bonnet.

Madame Malingear, s’asseyant.

Posez-le moi ! Vous voyez que je suis occupée. (Alexandrine dispose le bonnet sur la tête de sa maîtresse, pendant que celle-ci coiffe sa fille qui est à genoux. À Alexandrine.) Plus en arrière !… Malingear… une épingle !

Emmeline.

Papa, une épingle !