Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/368

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Ratinois.

Moi aussi, perdu de migraines !

Il s’assoit, ainsi que Malingear.

Madame Malingear.

Vous verra-t-on aux Italiens, demain ?

Madame Ratinois.

Oh ! certainement ! bien certainement !

Ratinois.

Qu’est-ce qu’on donne ?…

Malingear.

Rigoletto !

Ratinois.

Ah tant mieux ! ah ! tant mieux !

Madame Malingear.

C’est une musique dont on ne se lasse jamais !

Ratinois.

Oh ! que c’est bien vrai !

Madame Ratinois.

Il y a surtout le finale !…

Tous.

Ah ! charmant ! charmant !

Madame Malingear.

Et l’andante ?

Ratinois.

Ah ! c’est radieux ! radieux ! radieux !…

Malingear, à part.

C’est un fanatique, le beau-père ! Moi, je suis comme ma femme, je n’entends rien à la musique.

Moment de silence.