Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/433

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Horace… (À Horace.) Mon ami, je te présente M. Désambois…

Horace, saluant.

Monsieur…

Désambois, saluant.

Monsieur… (Aux dames.) Je précède de quelques instants M. Célestin Magis, l’heureux compétiteur à la main de Mademoiselle… Croyez bien que je ne lui aurais pas accordé mon patronage, si je n’avais distingué en lui les qualités les plus solides… M. Magis est un jeune homme sérieux… tout à fait sérieux !

Horace, à part.

Encore ? Ah çà ! ils sont donc tous sérieux ?

Madame de Guy.

Vous savez, monsieur Désambois, que j’ai toute confiance en vous !

Horace.

Peut-on, sans indiscrétion, demander quelle est la profession de mon futur cousin ?

Désambois.

Mon Dieu, il n’en a pas positivement… c’est un homme…

Horace.

Sérieux ?…

Désambois.

Oui… qui s’occupe de sciences… d’études transcendantes !

Horace.

Ah !

Désambois.

À vingt-neuf ans, M. Magis vient d’être promu à la dignité