Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/483

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Horace.

Enfin, un peu…un peu !…

Désambois.

Oui, un petit peu…

Horace.

Je ne discuterai pas votre opinion… je me bornerai à vous faire remarquer que je ne suis plus militaire, puisque j’ai donné ma démission.

Désambois - C’est vrai… mais il est impossible que vous n’ayez pas conservé, bien malgré vous sans doute, certaines habitudes inhérentes à la vie des camps.

Horace.

Alors, vous me regardez comme un homme mal élevé, mon cher monsieur Désambois ?

Désambois.

Pas tout à fait…

Horace.

Enfin, un peu… un peu !

Désambois.

Un petit peu !

Horace, à part.

Je crois que j’y mets de la douceur.

Désambois.

Voyons, franchement, entre nous, vous n’aimez pas, vous ne pouvez pas aimer votre cousine !

Horace.

Et pourquoi ?

Désambois.

Vous êtes arrivé de Chine avant-hier.