Non, c’est inutile.
Nous vous croyons, mon bon, mon brave Bernard…
Ah ! mam’zelle, vous qui avez une si jolie petite voix… vous devriez le consoler, ce pauvre homme !
Il a du chagrin ?
Oh ! je vous en réponds… Tout à l’heure pendant qu’il pliait ses deux chemises… à coups de poing… dans sa valise… j’ai surpris une grosse larme… qui s’est sauvée tout de suite dans sa moustache.
Mon pauvre Horace !
Ah ! voir pleurer un capitaine de cavalerie !… ça fend le moral.
Soyez tranquille, mon ami, nous allons voir Horace, lui parler… J’espère que vous ne quitterez pas cette maison.
Moi, sans le chocolat, j’y serais très bien.
Tout s’arrangera… Emportez cela. (Elle indique la valise.) Et ne partez pas sans avoir reçu de nouveaux ordres.
Bernard sort par la droite.
Dites donc, ma tante…