Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/129

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Bocardon.

Mais non… que j’irais m’asseoir à l’orchestre de l’Opéra.

Célimare.

C’est un autre pari, ça…

Bocardon.

Je me présentai au contrôle en disant : "Mamamuth… karamba…"

Célimare, cherchant à détourner la conversation.

Arrivé à l’École militaire… un monument superbe, en pierre de taille.

Bocardon.

Permets…

Célimare, remontant.

Allons faire un tour de jardin !…

Bocardon.

Bref… il perdit…

Célimare.

Eh bien, oui !… j’ai perdu !… Allons voir les poissons rouges…

Bocardon.

Et, comme nous avions parié une discrétion,il fut obligé de conduire Ninette à Chalon-sur-Saône… chez sa tante… Il était furieux !

Emma, à part.

Oh ! c’est intolérable !

Vernouillet, à Célimare.

Il n’a aucun tact ! aucun tact !

Bocardon, regardant le tabouret sur lequel Emma a posé ses pieds.

Tiens ! je le reconnais…