Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/176

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Bécamel, bas à Jurançon près duquel il revient.

Eh bien, il s’en va !

Jurançon.

Retiens-le !

Bécamel, appelant.

Monsieur Beaudéduit !

Beaudéduit, s’arrêtant.

Monsieur ?

Bécamel, avec bonhomie.

Allons ! vous dînez avec nous ?… nous avons un reste de chevreuil…

Beaudéduit, redescendant et d’un ton piqué.

Certainement, monsieur, je serais extrêmement flatté de vous aider à manger… les restes… de M. votre chevreuil, mais…

Jurançon.

Vous acceptez ?

Beaudéduit.

Permettez…

Bécamel.

Est-ce que parce que je ne vous invite pas huit jours à l’avance ?

Beaudéduit.

Mais il me semble.

Bécamel.

D’abord, si vous me refusez, je croirai que vous êtes susceptible !

Beaudéduit, vivement.

Moi, susceptible ? J’accepte, monsieur !