Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/183

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Beaudéduit.

Qui te l’a dit ?

Cyprien.

Ils ne parlent que de ça, par là !

Beaudéduit, un peu piqué.

Comment ! que de ça ? Eh bien ? et de moi ? qu’est-ce qu’on en dit ?

Cyprien.

On dit qu’elle rapporte… vingt-deux mille cinq cents francs de revenu…

Beaudéduit, très piqué.

Mais de moi ? de moi ?

Cyprien.

On dit que vous êtes plus riche que maître Savoyart !…

Beaudéduit, à part.

Fichtre !…

Cyprien, le poussant encore du coude.

Soyez calme… ça marchera, allez !… moi, ça me va !… nous boirons du champ’ !

Il sort par le fond.

Beaudéduit, seul, avec dépit, et marchant d’un pas agité.

C’est-à-dire qu’on épouse ma maison ! Moi, je ne suis qu’un accessoire, une pierre, une tuile, un moellon, une poignée de plâtre… près des Bains Chinois ! et j’accepterais ça ?… (Avec dignité.) Beaudéduit ! tu ne peux pas accepter ça !

Il remonte.