Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/217

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Bécamel.

Mais ce ne sont pas des excuses, ça !

Beaudéduit.

Je continue !… monsieur de Cyprien… je vous prie d’agréer l’expression… (Bas à Jurançon). Tenez-moi les mains… ferme ! (Il les met derrière le dos.) L’expression de mes regrets… les plus… les plus pénibles ! Ouf !… (Il lance un coup de pied à Cyprien.) Souris…

Bécamel, qui n’a pas vu le coup de pied.

Bravo !

Jurançon, à part.

Le lâche !

Il passe à gauche.

Bécamel, se levant.

Monsieur, j’ai perdu cent sous… ma fille est à vous !… voilà d’abord vos cinq francs… et voilà ma fille !…

Cécile, à Beaudéduit.

Comment vous remercier ?

Beaudéduit, avec intention.

Cécile, je vous le dirai plus tard. (À part.) C’est égal… je ne veux pas mourir avant de donner une raclée à Cyprien !

Cécile le remercie à voix basse.

Bécamel, à Jurançon.

C’est drôle ! je le croyais susceptible !

Jurançon.

Lui ! la bête du bon Dieu ! mais le susceptible… le porc-épic… c’est toi !