Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/279

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Chiquette.

Impossible, monsieur, je m’ai mis sur les rangs pour être rosière.

Vancouver.

Ronfle-t-il ?… Horriblement ! tant mieux !

Chiquette.

Je ne sais pas.

Vancouver.

Porte-t-il un bonnet de coton ?… Jusqu’au menton… tant mieux !

Chiquette.

Mais je ne le sais pas !

Vancouver.

Ah ! quelle brute !… Elle ne sait jamais rien !

Chiquette.

Puisque je m’ai mis sur les rangs…

Vancouver.

Va-t’en !… Tu m’inspires de l’aversion !

Elle sort à gauche.


Scène II

Vancouver, seul

(Il pousse un soupir.) Heu !… je suis triste !… c’est au point que je ne connais pas dans les murs de Châteauroux un Berrichon plus triste que moi… Ma position n’est pas tenable… je me promène avec un ver dans le cœur… (Au public.) Pardon… avez-vous