Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/300

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Vancouver.

J’ai oublié mon étui… donnez-moi donc un cigare ? (Dardenbœuf fouille vivement à sa poche. — À part.) Je le tiens ! (Dardenbœuf tire lentement son mouchoir et se mouche. — À part.) Je ne le tiens pas ! (Tristement.) Pincé !… Pinçatus sum !… Décidément, il est trop fort !… Je vais écrire au jeune Buzenval, un petit être cagneux et sans malice. (Haut.) Je vais m’occuper du contrat… Adieu, bon !

Dardenbœuf.

Adieu, cher !

Air : polka d’Hervé

Vancouver

Comptez sur mon consentement,
Gendre charmant.

(À part.)

Comme je le raille
Et le gouaille !

(Haut.)

Car la nature, en vérité,
Vous a doté
D’esprit, de grâce et de beauté.

Dardenbœuf

Comptez sur mon attachement,
Papa charmant.

(À part.)

Il me raille,
Mais je le gouaille.

(Haut.)

Vous me comblez, en vérité,
D’aménité,
De bienveillance et de bonté.

Vancouver sort.