Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/415

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La Baronne.

Soyez le bienvenu, monsieur… Notre maison a toujours été ouverte aux artistes.

Fourchevif.

C’est vrai ! (Feignant l’enthousiasme.) Oh ! les artistes !

La Baronne.

Et il me serait particulièrement agréable que vous considérassiez cette demeure comme la vôtre.

Fourchevif, à part.

« Considérassiez ! » Elle soigne aussi son style.

Lambert.

Vous me voyez confus d’un tel accueil, madame la baronne… Je le dois moins à mon mérite qu’à vos grandes habitudes d’hospitalité !…

La Baronne, saluant.

Monsieur…

Lambert, saluant.

Madame… (À part.) Elle a un bon bonnet !

Fourchevif, à part.

Jusqu’à présent, ça marche très bien !

Lambert.

Dites donc, baron ?

Fourchevif.

Mon ami ?

Lambert.

Qu’est-ce que c’est donc que ces linges qui se balancent désagréablement sur des cordes dans la cour d’honneur ?

La Baronne, à part.

Ma lessive !