Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/418

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Fourchevif, toussant pour le faire taire.

Hum ! hum !

La Baronne, à part.

L’imbécile !

Lambert.

Comment ! vous vendez vos pêches ?

Fourchevif.

Moi ?

La Baronne.

Par exemple !

Tronquoy.

Celles qui ne sont pas attaquées !

Fourchevif, bas à Tronquoy.

Veux-tu te taire ! (Haut.) Vendre mes pêches ! me faire fruitier !

La Baronne.

Voilà qui serait bouffon !

Fourchevif.

Cet idiot comprend tout de travers !… Je fais emballer des pêches pour un ami… pour le préfet !… Et il va les envoyer au marché, sous mon nom !… Avec des brutes pareilles, il faudrait être partout ! Que je t’y reprenne !

Lambert.

Oui… il vous faudrait un intendant !

Fourchevif.

Voilà ! Il me faudrait un intendant ! Nous en causions encore ce matin avec la baronne. (À Lambert.) Vous ne connaîtriez pas quelqu’un ?

Lambert.

Si, j’ai peut-être votre affaire.