Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/432

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de ça devant la petite. (Bas à Fourchevif.) J’ai une communication à vous faire… attendez-moi !

Il sort par le fond, à droite.

Scène XV.

ADÈLE, FOURCHEVIF, puis LAMBERT.
Fourchevif.

« Attendez-moi ! » Je ne suis pas à ses ordres !… (À Adèle.) Encore à tes pinceaux ! Ne te dérange pas, continue. (À part.) Si l’autre pouvait la voir… ça le flatterait ! (Lambert paraît au fond.) Justement le voici ! (À Lambert.) Mon cher ami… je vous présente ma fille… une artiste en herbe… voyez…

Lambert.

Mademoiselle. (Regardant le tableau.) Vous voulez dire en fleurs…

Fourchevif.

Ah ! très joli ! (À Lambert.) Eh bien, comment trouvez-vous ça ?

Lambert.

Mademoiselle me permet-elle d’être sévère ?

Fourchevif.

Oh ! féroce !

Lambert.

Ceci est trop empâté, beaucoup trop !

Adèle, étonnée.

Ah !

Fourchevif.

Oui, ça use trop de couleurs, ça n’a pas de bon sens !