Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/45

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Vernouilletet Bocardon, se saluant.

Monsieur !…

Célimare, à part et se dirigeant à droite.

Ils sont bons tous les deux.

Il sort.


Scène XI

Bocardon, Vernouillet
Bocardon, à part, regardant Vernouillet.

Il a tout à fait le physique de l’emploi. (Haut.) C’est un homme bien aimable que Célimare.

Vernouillet, à part.

Tiens, son tic est passé. (Haut.) Un homme charmant !

Bocardon.

Vous devez bien l’aimer…

Vernouillet.

Oh oui ! C’est mon meilleur ami…

Bocardon.

Naturellement… (Il éclate de rire.) Hi hi hi !

Vernouillet, à part, le regardant rire.

Ca le reprend. (Haut.) Vous ne souffrez pas ?…

Bocardon, étonné.

Moi ?… non. (D’un ton goguenard.) Et comme ça, pendant cinq ans, il venait tous les soirs… tous les soirs chez vous ?

Vernouillet.

Tous les soirs… il n’a pas manqué un jour… Nous faisions notre petite partie de dominos…