Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/101

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mon oncle !… et vous, monsieur de La Porcheraie, il y a encore sous le ciel des gens qui s’aiment et qui se dévouent ! Cher Georges ! je partirai tranquille… car je suis sûr maintenant que Thérèse épouse un brave cœur !

Georges.

Oh ! tais-toi ! ne me tente pas… je redeviendrais faible… lâche…

Armand.

Georges !

Georges.

Non ! je sais ce qu’il me reste à faire.

Il sort vivement.


Scène XII

Armand ; puis Thérèse
Armand, seul.

Où vas-tu ?… Ah ! fais ce que tu voudras… demain, je serai parti. (Apercevant Thérèse qui entre.) Thérèse !… Oh ! mon cœur !… non ! je ne veux pas la voir.

Il se dirige vers la porte du fond.

Thérèse.

Eh bien, mon cousin, on se sauve quand j’arrive ?

Armand.

Pardon… je ne vous voyais pas…

Thérèse.

Voilà plus d’une heure que je te cherche des yeux par tout le bal.

Armand, se rapprochant d’elle.

Vraiment ! vous pensiez à moi ?